Quel vaste sujet… Ce besoin vital est dépendant de tant de facteurs qu’il peut devenir un problème autant pour les adultes que pour les enfants.

Au début de sa vie, l’horloge biologique du nouveau-né n’est pas réglée et son cerveau totalement immature. Ses périodes d’éveils, très courtes, ne sont rythmées que par la faim et ce jusqu’à au moins 6 mois.

Tous autant que nous sommes, avons besoin de nous sentir en entière sécurité pour pouvoir se laisser aller dans les bras de Morphée et si par malheur quelque chose nous tracasse, cela tourne dans notre tête et c’est l’insomnie. Si nous manquons notre endormissement, il nous faut attendre le train suivant, c’est à dire 1h30 à 2h plus tard.

« Il faut que je dorme » avez vous déjà vécu ce moment ? Et le sommeil qui ne vient pas.

Le bébé, comme nous l’avons vu dans l’article sur la réflexologie bébé affective, est une véritable éponge émotionnelle car il n’a pas conscience de son identité propre. Il va donc absorber toutes les émotions et se les approprier, ce qui peut influencer son sommeil.

D’autre part, le cycle de sommeil du bébé, beaucoup plus court que celui de l’adulte (50min à la naissance contre 1h30 pour l’adulte) est constitué de moitié par une phase de sommeil agité. Jusqu’à environ 6 mois, son sommeil commence par cette phase de sommeil agité puis à 6 mois cela s’inverse et c’est le sommeil calme qui vient en premier. Pendant cette période de sommeil actif, le bébé bouge, grogne, gémit, ses yeux peuvent être entrouverts et cela peut être pris comme de l’inconfort. La plupart d’entre nous prenons notre bébé dans les bras et lui massons le ventre par exemple, et cela le réveille. Il va donc falloir attendre la durée du cycle afin de prendre le train suivant.